Ce dimanche 22 février 2015 se tenait la dernière journée des Championnats du Monde de cyclisme sur piste à Saint-Quentin en Yvelines. Je m’étais fait offrir un Pass pour la journée pour Noël.
C’est la première fois que j’assistais à un tel événement. Plus jeune j’avais largement suivi les exploits d’Arnaud Tournant, Florian Rousseau ou Laurent Gané mais il y a quelques années que j’avais lâché prise au profit du cyclisme sur route.
L’arrivée au Vélodrome National en scooter est facile, en revanche l’endroit n’est pas du tout adapté aux voitures. Je ne vois pas l’intérêt d’avoir fait le Vélodrome aussi loin de Paris sans trouver d’espace pour un vrai parking, mais la voiture n’est pas à la mode en Ile de France …
En entrant dans l’enceinte (couverte of course) on est impressionné. La piste est magnifique et les virages toujours aussi relevés.
Je suis en tribune 230, c’est bien mais de dos il est parfois difficile de juger qui a passé la ligne en premier, notamment dans l’épreuve de vitesse.
L’ambiance est bonne, beaucoup de provinciaux, je suis cerné par des Bretons. Le placement dans la tribune est libre, ce qui n’est pas simple quand on est seul. Pas moyen de garder sa place pour l’après-midi par exemple. Du point de vue logistique, les espaces restauration à emporter sont sous dimensionnés et l’offre peu alléchante.
Enfin, l’accès à la 4G ou 3G est quasi inexistant, probablement à cause des 6.000 personnes dans les tribunes, un peu dommage pour tweeter en live photos à l’appui.
Voilà pour le ressenti des lieux. Car une fois que la ferveur grandit, on oublie toutes ces considérations pour ne plus vivre que pour l’événement.
Et je dois le dire, j’ai pris une claque ! Alors oui le keirin c’est nul. A quoi bon classer les coureurs de 7 à 12 ?
Les épreuves féminines sont également moins spectaculaires que les épreuves masculines et les échecs de Laurie Berthon et Olivia Montauban ne font pas monter la température.
Mais l’épreuve de vitesse individuelle hommes est en revanche très impressionnante. Notamment au tour 2 quand les coureurs passent devant nous en plein sprint en haut des balustrades. Grégory Baugé se paie le luxe de perdre en quarts la première manche face à François Pervis puis se promène jusqu’au titre mondial.
Entre temps, Nicolas Sarkozy s’en va rendre visite à l’équipe de France au mileu de la piste, accompagné de David Lappartient(qui est membre de l’UMP)
Enfin, l’apothéose vient avec l’Américaine (qui s’appelle maintenant le Madison). Les Anglais prennent rapidement un tour ce qui leur vaut la tête de la course, alors qu’ils ne marquent aucun point au sprint ! Tactique qu’on a longtemps crue payante en tribunes, et même plutôt agaçante. Mais finalement les Anglais vont craquer sur la fin et les Français Morgan Kneisky (photo) et Bryan Coquard s’imposer.